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La chandelle
26/03/2009 19:55
Il fait nuit noire quand la chandelle brille Parfois un souffle vient la froller, la seduire Alors les ombres dansent quand sa flamme fretille Dessinants leurs histoires avec un peu de cire
Il est l'aube quand la chandelle arrive à sa fin Mais la flame danse encore aux lueurs du jour Chantant son épilogue au petit matin Dans une danse sensuelle, à la nuit, à l'amour
La chandelle danse, le vent est son refrain Mais quand la brise devient trop forte La belle chandelle est soufflée, et s'eteint
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A propos de bougie ou de chandelle
26/03/2009 19:54
A propos de bougie ou de chandelle, un peu de symbolisme
.Le symbolisme de la bougie est lié à celui de la flamme
« Dans la flamme d'une chandelle toutes les forces de la nature sont actives », disait Novalis. La cire, la mèche, le feu, l'air qui s'unissent dans la flamme brûlante, mobile et colorée sont eux-mêmes une synthèse de tous les éléments de la nature. Mais ces éléments sont individualisés dans cette flamme unique.
La bougie allumée est comme le symbole de l'individuation, au terme de la vie cosmique élémentaire qui vient se concentrer en elle. « C'est dans le souvenir de la bonne bougie que nous devons retrouver nos songes de solitaire… », écrit Gaston Bachelard, « …la flamme est seule, elle veut rester seule. » [Gaston Bachelard, La flamme d'une chandelle, p.36, Paris, 1961.]
A cette idée d'unicité, de lumière personnelle, Bachelard ajoute celle de la verticalité. « La flamme de la chandelle sur la table du solitaire, écrit il, prépare toute les rêveries de la verticalité. La flamme est une verticale vaillante et fragile. Un souffle dérange la flamme, mais la flamme se redresse. Une force ascensionnelle rétablit son prestige. » [ibidem, p.57-58]
Symbole de la vie ascendante, la bougie est l'âme des anniversaires. Autant de bougies, autant d'années, autant d'étapes vers la perfection et le bonheur. S'il faut les éteindre d'un souffle, c'est moins pour rejeter ces petites flammes dans la nuit de l'oubli, les anéantir dans le passé avec leurs cicatrices de brûlures, que pour manifester la persistance d'un souffle de vie supérieur à tout ce qui fut déjà vécu..
De même, les bougies qui brûlent près du défunt - ces cierges allumés- symbolisent la lumière de l'âme dans sa force ascensionnelle, la pureté de la flamme spirituelle qui monte vers le ciel, la pérennité de la vie personnelle arrivée à son zénith.
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La chandelle
26/03/2009 19:52
La chandelle n'est plus, mais elle fut. Elle avait commencé la veillée, tandis que le poète commençait son poème. La chandelle avait mené vie commune, vie inspirée, vie inspirante avec le poète inspiré. A la chandelle, dans le feu de l'inspiration, vers après vers, le poème déroulait sa propre vie, sa vie ardente. Chaque objet sur la table avait sa lueur d'auréole. Et le chat était là, assis sur la table du poète; la queue, si blanche, tout contre l'écritoire. Il regardait son maître, la main de son maître courant sur le papier. Oui, la chandelle et le chat regardaient le poète au regard plein de feu. Tout était regard dans ce petit univers qu'est une table éclairée dans la solitude d'un travailleur. Alors, comment tout ne garderait-il son élan de regard, son élan de lumière ? Un déclin de l'un est compensé par un surcroît de la coopération des autres. Et puis, les êtres faibles ont un au-delà plus fin, moins brutal que les êtres forts. La solitude de la non-chandelle continue sans heurt la solitude de la chandelle. Chaque objet du monde, aimé pour sa valeur, a droit à son propre néant. Chaque être verse de l'être, un peu d'être, l'ombre de son être, en son propre non-être.
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Poème
26/03/2009 19:51
Une nuit, ne pouvant dormir, je m'en souviens, j'ouïs le papillon disant à la chandelle : "Je t'aime; que je sois consumé, c'est logique; mais de ta part, pourquoi ces plaintes, cette ardeur ?" "Pauvre amoureux de moi !", répondit la chandelle, "le miel, mon doux ami, fut séparé de moi; depuis que sa douceur se trouve loin de moi, comme Farhad, l'amant célèbre, un feu me brûle." Tandis qu'elle parlait, un torrent douloureux de pleurs se répandait sur son visage pâle. Elle dit : "Présomptueux ! l'Amour n'est pas ton fait : tu n'as pas la patience et la persévérance, car, au moindre contact de ma flamme, tu fuis; moi, je reste pour être entièrement consumée; si le feu de l'amour brûle un peu de ton aile, vois ! il me brûle, moi, du pied jusqu'à la tête; néglige ma lumière éclairant l'assemblée ! vois mon torrent de pleurs émouvants, mon ardeur !" Une part de la nuit n'était pas écoulée qu'une belle éteignit tout-à-coup la chandelle. Tandis que sa fumée s'élevait, elle dit : "Tel est le dénouement de l'Amour, ô enfant ! Voici donc le moyen, si tu veux le connaître : de ses ardeurs tu n'es sauvé que par la mort".
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La chandelle blanche.
26/03/2009 19:50
J'allumerai ce soir une chandelle blanche, Petit phare hésitant dans l’ombre de mes yeux, Morceau de vie au seuil du néant qui s'épanche, Et coule sur mes nuits comme un cierge crayeux.
J’agiterai pour toi le fanion de mon lange, Tissage mordoré d’un modeste mouchoir, Finement ajouré serti de cheveux d’ange, Bel astre de minuit que toi seul pourras voir.
J’attendrai ton écho, frémissante et joyeuse Attisant un grand feu de lumière et de bois, Sur le coteau fébrile en sa brume soyeuse, Comme un être sauvage une louve aux abois.
J’étoufferai le mal sous un bâillon de neige, Percevrai dans l’étau son râle déchirant Et puis, me parviendra l’amour en florilège De vagues sur mon cou, de caresses d’autan.
Dès lors je deviendrai cette petite flamme, Une chatte au regard tapissé de velours Solitaire flâneuse ébauche d’une femme. Vénus me couvrira de ses plus beaux atours
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