Mon cœur est en été.
J'attends la fin du printemps.
C'est là que l'on va s'aimer ;
L'avenir est prévenant

Ma poitrine est gonflée
De tes parfums prégnants.
Je n'arrive à respirer
Que dans l'attente de ce moment.

Mon cœur a par volonté
Endiablé tout mon sang.
Je le sens de la tête aux pieds,
Déjouant tous ses tourments.

Mes mains ont pu te toucher
Les tiennes en réchauffant.
Les caresses se sont rappelées
Que tu existais avant.

Le temps s'est arrêté.
Je ne sais pas le comment.
Il veut un peu d'éternité
Pour nous en alanguissant.

Puisse-t'il nous libérer,
Mais vraiment en un instant,
De la force qui nous avait séparé
Alors que nous nous aimions tant.